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Le ministre de l’Économie a récemment exposé les détails de l’augmentation imminente des tarifs réglementés de l’électricité prévue pour le 1er février. Cette révélation a clarifié que certains consommateurs, notamment ceux ayant opté pour les offres heures pleines/heures creuses, seront disproportionnellement affectés.
Dès le début du mois de février 2024, une distinction sera faite entre les différents abonnements énergétiques. Une hausse tarifaire, bien qu’annoncée comme étant sous les 10 % par le gouvernement, aura des répercussions variées selon l’option tarifaire souscrite. Les abonnements au tarif de base subiront une augmentation légèrement supérieure à 8 %. En revanche, ceux qui ont choisi l’option heures creuses/heures pleines verront leurs tarifs grimper de près de 10 %. Cette situation est exacerbée par l’augmentation de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité (TICFE), impactant davantage les foyers à forte consommation et à faible coût moyen par kWh. De plus, les abonnements Tempo ou EJP seront sujets à des augmentations encore plus élevées.
Avec les nouveaux tarifs, les heures pleines verraient leur coût augmenter de 0,2460 €/kWh à 0,2670 €/kWh, tandis que les heures creuses passeraient de 0,1828 €/kWh à 0,2038 €/kWh. Pour l’option base, le prix par kWh s’élèverait de 0,2276 € à 0,2486 €.
En prenant l’exemple d’une consommation annuelle de 10 000 kWh, avec une répartition entre heures creuses et pleines, le coût annuel serait d’environ 2 616 € pour l’option heures creuses/pleines, contre 2 635 € pour l’option base, soit une mince différence de 0,73 %. Pour accentuer cet écart, il faudrait limiter encore plus l’utilisation des heures pleines, bien que les économies restent marginales.
En conclusion, les clients ayant trouvé un avantage dans l’option heures creuses pourraient se retrouver face à une augmentation significative des tarifs dès février 2024.
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